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Maîtriser le risque fusariotoxines Semis direct : broyer les résidus

L'intérêt pour les techniques culturales simplifiées, amplifié par le Grenelle de l'environnement, n'est pas sans avoir des implications sur la qualité des produits.

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Ayant participé au Grenelle de l’environnement, Jack Massé, Responsable du Département Recherche & Développement Arvalis, a fait remarquer que l’intérêt qui se manifeste pour les techniques culturales simplifiées ira croissant. « Il va être de plus en plus demandé aux exploitants agricoles d’être autonomes au plan énergétique, ce qui va inciter à faire aussi des  économies pour réduire les consommations énergétiques parmi lesquelles le développement du non labour. »

« Une pratique prometteuse »

Or les pratiques de non labour sont associées à des niveaux de risques bien plus élevés en contamination en mycotoxines, et notamment  Don produites par les Fusarium graminearum. «La progression du non labour va poser des questions sur la qualité sanitaire », confirme Emmanuelle Gourdain, chef de projet qualité sanitaire Arvalis Institut du végétal. Selon les études conduites par Arvalis, les teneurs en Don les plus élevées s'observent sur des parcelles conduites en semis direct sans aucun travail du sol. On retrouve beaucoup de résidus sur lesquels sont présents les champignons. Il semble toutefois que l’agriculteur puisse avoir une action directe avant la mise en place de la culture par la gestion des résidus. « Il semblerait en effet, et cela reste à confirmer, que le semis direct suivi d’un broyage des cannes de maïs soit une pratique prometteuse pour réduire les risques Don. Broyer après le semis direct assure une meilleure dégradation des broyats. Plus l'agriculteur va gérer finement ces résidus, plus la qualité sanitaire en seraconsidérablement améliorée »,  conclut Emmanuelle Gourdain.


Un premier essai semble montrer l'intérêt de broyer les résidus en semis direct pour réduire
les risques Don (© Arvalis Institut du Végétal)

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